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‎Ann Vaessen, pour la Fédération internationale des Sociétés de la ‎‎Croix-Rouge et du Croissant-Rouge‎‎ (FICR), a déclaré que la crise climatique et environnementale avait un impact humanitaire énorme et affectait la vie et les moyens de subsistance des gens tous les jours, principalement dans les régions du monde qui contribuaient le moins au problème. Dans ce contexte, afin d’écologiser ses opérations humanitaires et d’intégrer des solutions intelligentes face au climat dans l’ensemble de ses travaux, le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge a élaboré et présenté la Charte des organisations humanitaires sur le climat et l’environnement.‎

‎Catherine-Lune Grayson, au nom du ‎‎Comité international de la Croix-Rouge‎‎ (CICR), a déclaré que la Charte avait été élaborée sous l’égide de la FICR et du CICR pour la communauté humanitaire, par la communauté humanitaire. Après des mois de consultations avec plus de 150 organisations humanitaires, la Charte a récemment été ouverte à la signature. Le CICR est heureux de constater qu’il a déjà été signé par 25 organisations, et que d’autres devraient suivre.‎

‎Le changement climatique rendait les épidémies, les inondations, les tempêtes, les sécheresses, les vagues de chaleur et les feux de forêt plus meurtriers et plus fréquents. L’ampleur du défi, l’incertitude et les risques qu’il comporte exigent une planification collective pour l’avenir. On reconnaît de plus en plus dans l’ensemble du secteur humanitaire que les changements climatiques et la dégradation de l’environnement affectent considérablement les communautés, exacerbent les risques et menacent des vies et des moyens de subsistance. En outre, les effets des changements climatiques ne se font pas sentir de la même manière : ce sont les communautés les plus vulnérables du monde qui sont les plus touchées.‎

‎Reconnaissant la nécessité d’améliorer la réponse humanitaire à la crise climatique et environnementale, le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge a commencé à élaborer la Charte en 2019. Son objectif était de guider l’approche du secteur humanitaire face aux risques croissants résultant du changement climatique et de faire face à sa propre empreinte carbone et environnementale.‎

‎Elaine Angeles, pour ‎‎la FICR,‎‎a déclaré que la Charte contenait sept engagements. Les plus notables sont les engagements pris par les organisations humanitaires d’intensifier leur réponse aux besoins humanitaires croissants et d’aider ceux qui sont le plus exposés aux impacts des crises climatique et environnementale; et de maximiser la durabilité environnementale de leur travail et de réduire rapidement leurs émissions de gaz à effet de serre. Quatre engagements portaient sur la manière dont les organisations humanitaires pourraient réaliser leurs ambitions, notamment en adoptant le leadership local, en augmentant la capacité de comprendre les risques climatiques et environnementaux, en favorisant l’action collective et en utilisant leur influence pour mobiliser une action climatique plus ambitieuse. Le septième engagement était que les organisations adoptent des cibles et des plans d’action précis afin de pouvoir mesurer leurs progrès.‎