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Journée mondiale des enfants disparus – En temps de paix et de guerre Une journée de mémoire, de recherche et d’espoir
25 mai – Quarante-deuxième commémoration
Journée mondiale des enfants disparus – En temps de paix et de guerre
Une journée de mémoire, de recherche et d’espoir
Par : Dr. Abdulsamad Mukhlif
Chaque année, le 25 mai, le monde se tourne vers l’une des tragédies humaines les plus poignantes : celle des enfants disparus.
Cette année marque le 42e anniversaire de la reconnaissance officielle de cette journée par la communauté internationale en 1983. C’est un moment pour rendre hommage aux efforts déployés pour retrouver les enfants disparus, mais aussi un rappel : derrière chaque enfant disparu, il y a une famille qui s’effondre dans l’attente… et une société qui ne doit pas rester silencieuse.
Toutes les disparitions ne sont pas liées à des crimes organisés ou à des enlèvements prémédités. De nombreux cas trouvent leur origine dans des causes sociales, éducatives ou économiques :
Pauvreté et désintégration familiale : certains enfants fuient leur foyer à cause de la violence domestique, de la négligence ou de conditions de vie précaires.
Manque de surveillance parentale : de nombreux parents pensent que leur maison est sûre, sans réaliser que le danger peut venir de l’intérieur ou du monde numérique.
Distraction numérique des adultes : l’omniprésence des téléphones portables et des réseaux sociaux éloigne mentalement les parents de leurs enfants.
Les enfants disparus dans les conflits : des victimes oubliées
Au cœur des guerres et des conflits, des milliers d’enfants disparaissent dans l’indifférence. Ils n’apparaissent ni dans les journaux, ni dans les rapports officiels. Et pourtant, ils sont là, perdus, sans voix, et souvent sans retour.
Des chiffres alarmants :
Selon l’UNICEF, des milliers d’enfants disparaissent chaque année dans les zones de conflit. Certains sont enlevés, d’autres enrôlés de force, ou séparés de leur famille pendant les bombardements ou les déplacements massifs.
Comment les protéger ?
Enregistrement systématique et immédiat de tous les enfants réfugiés ou déplacés.
Interdiction stricte de toute forme de recrutement d’enfants dans les conflits.
Création d’une entité spécialisée au sein de l’ONU pour suivre les cas d’enfants disparus dans les conflits armés.
Permettre aux ONG d’accéder aux zones à risque pour apporter un soutien psychologique et logistique.
Nous appelons les Nations Unies à instituer une journée spécifique dédiée aux enfants disparus dans les conflits – ces innocents qui n’ont jamais pris part à la guerre mais en subissent les conséquences.
La technologie : ennemie ou alliée ?
Si l’ère numérique a favorisé certaines formes de manipulation et de disparition, elle a aussi apporté des outils puissants pour retrouver les enfants disparus :
Caméras de surveillance publiques
Applications de géolocalisation (GPS)
Intelligence artificielle et reconnaissance faciale
Systèmes d’alerte comme l’Alerte Amber
La prévention commence à la maison, pas au poste de police
Quand un enfant disparaît, la réaction immédiate est d’appeler les autorités. Pourtant, la véritable prévention commence bien plus tôt :
Dialogue ouvert et constant avec l’enfant
Régulation du temps d’écran — y compris pour les adultes
Promouvoir une culture de vigilance : “une disparition ne survient jamais sans signes”
Protéger les enfants : une responsabilité collective et légale
Face à la montée des disparitions, il ne suffit plus d’agir après les faits. Il faut une législation préventive :
Renforcer les peines pour les ravisseurs, les négligents et les exploiteurs numériques, en imposant une responsabilité aux plateformes en ligne.
Élaborer des lois spécifiques pour prévenir la disparition des enfants et les cas de négligence familiale.
Créer une base de données nationale sur les enfants disparus pour améliorer la coordination et la recherche.
En conclusion : Rendons-leur leur nom, pas un numéro
Les enfants disparus ne sont pas de simples statistiques. Ce sont des fils, des filles, des rêves brisés.
Le 25 mai n’est pas une simple commémoration :
C’est un cri d’alerte – nous ne les oublierons pas, et nous continuerons à les chercher… en paix comme en guerre.
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