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Climat : sept mois avant la COP30, des dirigeants mondiaux appellent à aller à toute Vitesse
Réunis virtuellement mercredi à l’initiative du Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, et du président brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, des chefs d’État et de gouvernement ont tenté de raviver l’élan politique en faveur du climat, à l’approche de la prochaine conférence des Nations Unies sur la question (COP30), prévue en novembre au Brésil.
La rencontre d'aujourd'hui, organisée à huis clos, rassemblait un éventail représentatif de 17 nations, allant des grandes puissances économiques mondiales aux États les plus affectés par le changement climatique, en passant par des représentants régionaux de l’Union européenne, l’Union africaine et l’Association des nations d’Asie du Sud-Est.
Qualifiant ce sommet de haut niveau de « réunion la plus diverse de dirigeants nationaux exclusivement consacrée au climat depuis longtemps », M. Guterres a insisté sur la dynamique unificatrice de l’événement. « Comme nous l’avons entendu aujourd’hui, le monde avance. À toute vitesse. Aucun groupe ni gouvernement ne peut arrêter la révolution des énergies propres », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse organisée dans la foulée.
Selon M. Guterres, de nombreux dirigeants ont annoncé leur intention de soumettre dans les meilleurs délais de nouveaux plans climatiques nationaux ambitieux — les contributions déterminées au niveau national (CDN).
Le chef de l’ONU a notamment salué l’engagement pris par la Chine, par la voix du président Xi Jinping, d’inclure dans sa prochaine CDN l’ensemble des secteurs économiques et tous les types de gaz à effet de serre. Une clarification qu’il a jugée « extrêmement importante » pour l’action climatique.
Ces nouvelles promesses, a-t-il estimé, représentent une « opportunité vitale de tracer une voie audacieuse pour la prochaine décennie » et, surtout, d’« accélérer une transition juste des combustibles fossiles vers les énergies renouvelables » à l’approche de la prochaine conférence des Nations Unies sur le climat, dite COP30, qui aura lieu au mois de novembre au Brésil.
Un moteur économique
Le Secrétaire général a également présenté la transition énergétique comme un levier économique global. « La production d’énergies renouvelables est l’opportunité économique du siècle », a-t-il affirmé, y voyant « la voie de sortie de l’enfer climatique ».
Face à la chute des prix des énergies renouvelables, un secteur en plein essor, créateur d’emplois et source de croissance, M. Guterres a souligné que ces technologies constituent désormais « la voie la plus sûre vers la souveraineté énergétique, la sécurité énergétique et la fin de la dépendance à des importations de combustibles fossiles volatiles et coûteuses ».
Depuis l’Accord de Paris de 2015, l’un des principaux cadres de l’action climatique, qui vise à maintenir la hausse des températures bien en dessous de 2 °C et, si possible, à 1,5 °C, les projections de réchauffement global ont été révisées à la baisse. Initialement prévues à plus de 4 °C d’ici la fin du siècle, ces dernières devraient s’élever à environ 2,6 °C, si les engagements actuels sont respectés. Un progrès notable, mais encore insuffisant pour atteindre l’objectif fixé dans la capitale de la France, dont le président, Emmanuel Macron, participait à la réunion de mercredi.
M. Guterres a ainsi réitéré son appel à des plans nationaux compatibles avec cette cible, couvrant l’ensemble des gaz à effet de serre et des secteurs économiques, avec pour objectif d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050.
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