Arrestation et disparition forcée des filles mineures en Iraq

Arrestation et disparition forcée des filles mineures en Iraq

A+ A-

Arrestation et disparition forcée des filles mineures en Iraq
Le comité concerné par les cas de disparition forcée affilié aux Nations unies, a reçu un rapport de plusieurs organisations des droits de l’Homme sur la disparition forcée des filles mineures en Iraq. Le rapport a contenu le cas d’Ivan Hatim Daham Abbassi, comme exemple. La fille a été arrêtée par une force affiliée au service de renseignement de la province irakienne Salah Eddine. D’après la plainte déposée, le comité a demandé auprès du gouvernement à propos de la situation de la victime.
Après minuit du 24 septembre 2019, cinq voitures des forces affiliées au service de renseignement, dirigé par l'officier Ahmed AlZirgawi, ont pris d'assaut le village d'Albu Dour, au sud de Tikrit de la province Salah-Eddine. Les villageois se trouvèrent dans un état de choc. Un certain nombre de maisons de village ont été perquisitionnées dont celui de la victime qui vient d’avoir 17 ans. La fille a été conduite par force à un endroit inconnu jusqu’à présent.
Depuis le mois 10.2019, l’Iraq a connu plusieurs cas de disparition forcée, ce qui met le pays parmi les plus touchés par ce phénomène de disparition forcée dans le monde entier.
La Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées interdit d’exposer n’importe quelle personne à une disparition forcée. Elle confirme aussi qu’il ne faut plus prendre aucune circonstance exceptionnelle qu’il soit « un état de guerre ou une menace de guerre, une instabilité politique interne, ou toute autre exception, pour justifier une disparition forcée ». La convention implique tout état signataire de prendre les mesures appropriées sur les comportements identifiés dans l’article 2 « par des personnes ou des groupes de personnes agissant avec la permission, le soutien ou l'approbation de l'État et présenter les responsables en justice ». L’article 4 de la convention oblige « les états à considérer la disparition forcée comme un crime dans son droit pénal »
Finalement, notre organisation appel les comités des Nations unies pour faire le nécessaire pour éviter que cela se produise dans le futur.