Notre participation à la 42e session du comité des Nations Unies à son siège à Genève

Notre participation à la 42e session du comité des Nations Unies à son siège à Genève

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Notre participation à la 42e session du comité des Nations Unies à son siège à Genève
La 42e session des Nations unies a conclu ses travaux avec l’établissement de différentes décisions importantes. Notre organisation, BAMRO, a participé à ces travaux tout en observant les mécanismes de votes et de prise de décisions suivis.
La résolution  L12 est parmi les décisions les plus importantes que le comité a pris. Elle concerne le soutien et le financement de l’établissement d’un bureau du comité au Yémen pour suivre et documenter les violations dues au conflit dans le pays.
Ce bureau va assurer les moyens et matériaux nécessaires au travail des observateurs de la situation des droits de l’Homme ainsi que la formation et la valorisation des efforts des activistes et militants des droits humains.
D’autres décisions ont été prises dans l’objectif de soutenir et de développer les mécanismes de défense des droits de l’Homme dans différents pays dans le monde. Le comité a pris en compte les rapports de droits de 14 pays lors de ses travaux. De plus, l’importance de la participation et le rôle des organisations de la société civile ont été mis en valeur à partir des rapports, statistiques et conférences tenues en marge de la session. Les violations de droit des enfants au Yémen et la Libye en particulier, ont été mises en avant lors de cette session.
Loin de la situation des pays en guerre, le point était mis aussi sur la situation des droits de l’Homme au Japon, notamment avec l’assignation du chef de l’opposition à domicile. Le représentant du gouvernement japonais a affirmé que le chef de l’opposition nippone, Yukio Hatoyama, est en assignation à domicile tout en insistant que cette question fait partie de l’ordre intérieur du pays.
D’autres conflits ont surgi lors de cette session, notamment entre la délégation cubaine et celle brésilienne concernant des accusations des violations entre les deux pays.
Les organisations internationales et les observateurs ont tous sollicité la volonté du comité des Nations unies pour travailler et développer ses mécanismes et se concentrer sur des situations et affaires de droits non traitées par les média. Cette volonté s’était bien établie lors de la prise des décisions urgentes et importantes même après l’établissement de budget annuel du comité. Ces projets seront assurés par le budget d’urgence vu leurs importances, en particulier, la résolution du L12.
Notre délégation, présidée par Mr Mukhlif Abdulsamad, a participé avec son statut consultatif spécifique obtenue des Nations unies en maintenant son rôle d’observateur et de consultant au comité des droits de l’Hommes des NU.